Pour le foehn

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HORSY

2/3 de la viande chevaline consommée provient d’importations

A ceramic horse butcher shop sign on rue du Roi de Sicile

Cette enquête, réalisée en Uruguay, en Argentine, aux USA et au Canada, concerne aussi très directement la France : aujourd’hui, moins d’un tiers (20 à 30%) de la viande de cheval consommée dans notre pays est issue de la production nationale. Et l’offre en grande distribution compterait plus de 90% de viande importée, provenant pour moitié du continent américain.

en Amérique du Nord

à télécharger

Les images et les rapports d’enquêtes sont accablants. Ils montrent les conditions absolument déplorables dans lesquelles bon nombre de chevaux sont élevés et transportés sur le continent américain, parfois dans des installations appartenant à des entreprises européennes. Sur les images, on voit des chevaux parfois entassés dans des enclos inadaptés (absence d’abris, terrains boueux…). Les lots sont mélangés ce qui provoque stress et agressivité entre les animaux. Certains sont âgés ou blessés : laissés sans soin, un abattage d’urgence n’est jamais réalisé. Quelques femelles sont gestantes et mettent bas peu de temps avant leur mise à mort. Les poulains seront alors abattus peu après. Les longs transports subis par les chevaux s’effectuent dans des conditions inadaptées : certains n’y survivront pas.

en Amérique du Sud

à télécharger

Au-delà des cas de mauvais traitements et de maltraitances avérés, ces enquêtes révèlent une absence de traçabilité laissant présager de risques pour la santé des consommateurs.
La réglementation protégeant les animaux sur le continent américain est insuffisante, les fraudes sont nombreuses et l’opacité domine.
Alors que l’étiquetage sur l’origine des viandes est obligatoire dans de nombreuses filières, il n’existe aujourd’hui aucune obligation de mentionner le pays d’origine de la viande de cheval.

Horse butcher