Pour le foehn

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

DREAM

madame

madame_reve.jpg
Madame rêve, c’est désormais le titre d’un livre, mais c’est d’abord et à jamais la voix bleue nuit d’Alain Bashung, et cet accent à l’étrangeté traînante qui joue les coquilles de noix sur l’écume d’une partition hypnotique. Les mots s’enroulent comme un chat sous la caresse, le sens échappe et fulgure :

« Madame rêve d’atomiseurs, Et de cylindres si longs qu’ils sont les seuls, Qui la remplissent de bonheur, Madame rêve d’artifices, De formes oblongues, Et de totems qui la punissent. »

Lecteur vidéo intégré

Enregistrée en 1991 sur un texte de Pierre Grillet écrit dix ans plus tôt, Madame rêve est l’une des réussites les plus fameuses d’Alain Bashung, à l’égal de La nuit je mens (paroles de Jean Fauque) ou de Bijou Bijou (paroles de Boris Bergman).