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CASH

华为技术有限公司 ...

Le président du conseil d'administration de Huawei France n'apprécie pas les méthodes de reportage de Cash Investigation.

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Huawei fait partie des sociétés les plus incriminées dans le reportage de près de deux heures diffusé mardi soir. Le journaliste Martin Boudot a remonté la filière de fabrication des téléphones jusqu'à une usine de fabrication d'écrans du sous-traitant LCE située à Nanchang, en Chine. Il a découvert que des mineurs étaient chargés de vérifier la qualité des écrans produits, parfois de nuit. Et ce en infraction avec les lois chinoises qui interdisent le travail aux enfants de moins de 16 ans. Ces employés vérifiaient notamment la qualité d'écrans Huawei, mais aussi de Tinno, propriétaire de la marque française Wiko.

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Dans le cadre de l'émission sur France 2 "Cash Investigation", Elise Lucet fait irruption à la fin d'un déjeuner d'affaires du patron de Huawei France (3eme vendeur de téléphones portables dans le monde), François Quentin, afin de l'interroger sur les conditions de travail dans les usines de ses sous-traitants. Elle va lui montrer la photo d'une fille de 13 ans qui travaille dans une des usines Huawei et va lui expliquer ses conditions de travail. Cette situation embarrassante va mettre mal à l'aise François Quentin qui va demander à plusieurs reprises à Elise Lucet de justifier son identité. Il finira par s'éclipser en voiture en prenant soin d'éviter le sujet. Le patron de Huawei a réagi publiquement après la diffusion de ce reportage, il a expliqué qu'il comptait bien ne pas en rester là avec Elise Lucet. Il a fait en sorte de "blacklister" la journaliste de France 2 auprès des grands patrons. "J'ai activé tous mes réseaux et Madame Lucet n'aura plus aucun grand patron en interview, sauf ceux qui veulent des sensations extrêmes ou des cours de Media Training !"